Télécharger

























Facebook Le site de Lucky Luke
Google

Produits vedettes

Consulter la boutique...

Voulez-vous être informé lors de mises à jour?
Inscrire






Aidez-moi à poursuivre l'aventure du site de
Lucky Luke en faisant un don. Merci!!
Hit-Parade 

bande dessinee
bande dessinee

   
Conception : Sébastien Trottier
2012-09-08

Achdé : « Je ne suis que le parrain de Lucky Luke »

Voici une entrevue réalisé par Var-matin dans le cadre du festival Roquebrune-sur-Argens

Avant le cérémonial, hier soir, et le lancement du festival BD de Roquebrune-sur-Argens, l'ambiance, jeudi, pour les derniers réglages de la grande rencontre du week-end, était plutôt piscine et rosé frais. Il est vrai que la convivialité étant le maître mot de la manifestation, Nicole Tibet, veuve depuis deux ans du célèbre maître et président pour toujours du festival, accueillait ses amis Achdé, parrain et dessinateur de Lucky Luke,et Philippe Turk, créateur de Léonard,en sa maison du quartier de la Bouverie.

Si Tibet avait été le premier à voir l'un de ses personnages porter le nom d'une rue de Roquebrune, Turk en aura été l'heureux bénéficiaire en 2 011 et Achdé, le tout nouveau, avec le dévoilement de la plaque au nom de Lucky Luke hier soir. L'occasion d'une petite rencontre « en famille », sans saloon mal famé ni coups de feux hasardeux. Seul décor, au loin, le rocher de Roquebrune, évoquant un massif escarpé du Far-West.

Var-matin :pourquoi ce nom ?

Achdé : Ce sont simplement mes initiales. Je viens d'une génération où il fallait avoir ce genre de pseudo pour exister. Et puis ça me permet, avec le « A », d'être dans le haut des affiches… (rires)

Pourquoi êtes vous présent au festival de Roquebrune ?

C'est le plus festif et le plus sympa. On se connaît tous et il y a une proximité avec le grand public, souvent ignoré ailleurs. Il est plus petit que certains comme Angoulême, mais là-bas, il n'y a que des spécialistes de la BD. Ici, c'est à échelle humaine. Mieux vaut moins d'auteurs mais être bien accueilli, profiter de l'ambiance et du cadre. Avec une super-équipe de bénévoles, des élus complices et un organisateur, Grégoire, passionné, c'est un gage de réussite.

Comment s'est faite la succession avec Morris, le créateur de Lucky Luke ?

Il est le papa et je ne suis que le parrain du personnage. Je travaillais sur des planches pour une reprise de Rantanplan. Il est décédé à ce moment-là et son éditeur comme sa veuve m'ont demandé de faire un essai, sachant qu'il avait un désir de pérennité pour son personnage. Ils m'ont adoubé et j'ai repris le flambeau en m'attachant à faire un Lucky Luke le plus proche de ma période préférée : la fin des années 70. L'ambition était que le lecteur s'y retrouve. C'est une responsabilité énorme mais aussi une fierté. J'ai d'abord travaillé avec Laurent Gerra comme scénariste, puis deux écrivains, Pennac et Benacquista, ensuite. Si ce n'est les festivals, je travaille encore et encore. Le prochain album, Cavalier seul, est prévu pour octobre.

Une rue du nom de Lucky Luke, on l'interprète comment ?

Je pense que Morris serait fier. Il a déjà une statue en Belgique, mais là, c'est une reconnaissance, d'autant plus qu'elle va mener à une maternelle. J'imagine la tête des enfants annonçant qu'ils vont à l'école par la rue Lucky-Luke ! La bande dessinée, c'est peut-être encore de la culture avec un petit « c », mais c'est important. Et puis je préfère un nom de rue Lucky-Luke, Pamela-Anderson ou la Joconde à un quelconque nom de bataille.

Il y a eu un « avant » la BD ?

Un petit émigré du Maroc qui lisait Spiroudans le bateau vers la France. Je n'imaginais pas comment ça finirait… Puis un boulot de radiologue, la raison pour laquelle je dis toujours que je faisais du « X » avant la BD, avant de tomber définitivement dans ce métier de passion. Je me souviens de ma maman, effrayée, me disant : « Tu vas faire des illustrés ? » C'était difficile à concevoir alors que je gagnais ma vie ailleurs. Aujourd'hui, nous autres dessinateurs faisons un métier merveilleux. Pourvu que ça dure !

Ici, c'est à l'échelle humaine"

   Source : http://www.varmatin.com/frejus/achde-%C2%AB-je-ne-suis-que-le-parrain-de-lucky-luke-%C2%BB.972321.ht

 
 
Nouvelle précédente Nouvelle suivante >>>